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Quel est le QI moyen ?

Quel est le QI moyen

Le QI, ou quotient intellectuel, est une mesure de votre capacité à raisonner et à résoudre des problèmes. Il reflète les résultats que vous avez obtenus à un test spécifique par rapport à d’autres personnes de votre groupe d’âge. Bien que les tests puissent varier, le QI moyen de nombreux tests est de 100, et 68 % des résultats se situent entre 85 et 115.

Un score de QI faible correspond à un score inférieur ou égal à 70. Un score faible et d’autres indicateurs peuvent suggérer qu’une personne souffre d’une déficience intellectuelle. Un score supérieur à 140 est considéré comme un QI de génie. À titre d’exemple, bien qu’il n’y ait aucune preuve qu’il ait été testé, on estime qu’Albert Einstein avait un QI d’environ 160.

Si le QI permet de prédire des choses telles que la réussite scolaire, les experts avertissent qu’il n’est pas nécessairement une garantie de réussite dans la vie. Il arrive que des personnes ayant un QI très élevé ne réussissent pas dans la vie, alors que d’autres ayant un QI moyen peuvent s’épanouir.

Que signifie le QI ?

Les tests de QI mesurent les capacités mentales et fournissent un score qui permet de comparer les résultats d’une personne à ceux d’autres personnes de son groupe d’âge. Le QI englobe toute une série de capacités mentales, notamment le raisonnement verbal, les capacités visuelles, la perception spatiale, la vitesse de traitement et la reconnaissance des formes.

Scores moyens de QI

La mesure de l’intelligence est depuis longtemps un sujet brûlant dans les domaines de la psychologie et de l’éducation – et un sujet controversé. Les tests d’intelligence sont l’un des types de tests psychologiques les plus utilisés aujourd’hui. Depuis l’apparition des premiers tests de QI, des tentatives de classification du QI ont suivi.

Pour comprendre ce qu’est un score de QI moyen et ce qu’il signifie, il est essentiel de comprendre d’abord comment le QI est mesuré. Bien que les éditeurs de tests utilisent des systèmes de notation différents, pour de nombreux tests de QI modernes, le score moyen est fixé à 100 avec un écart type de 15, de sorte que les scores se conforment à une courbe de distribution normale.

Considérations importantes

Dans de nombreux tests, un score de 100 est considéré comme le QI moyen.

Soixante-huit pour cent des résultats se situent à moins d’un écart-type de la moyenne (c’est-à-dire entre 85 et 115). Cela signifie que près de 70 % des personnes ont un score qui se situe à plus ou moins 15 points du score moyen.

Quatre-vingt-quinze pour cent des scores se situent à l’intérieur de deux écarts types (entre 70 et 130). Les valeurs aberrantes au-delà de ces points ne représentent qu’une petite partie de la population, ce qui signifie que seul un petit pourcentage de personnes a un QI très faible (inférieur à 70) ou très élevé (supérieur à 130).

Les scores inférieurs à 70 peuvent indiquer la présence d’une sorte de trouble du développement ou de l’apprentissage, tandis que les scores supérieurs à 130 peuvent indiquer une surdouance.

Comment le QI est-il calculé ?

Historiquement, les tests de QI ont été réalisés de deux manières. Dans la première méthode, l’âge mental d’une personne était divisé par son âge chronologique, puis multiplié par 100. Les autres méthodes consistent à comparer les résultats avec ceux d’autres personnes de la même tranche d’âge.

Dans cette méthode, les psychométriciens utilisent un processus connu sous le nom de normalisation pour permettre de comparer et d’interpréter la signification des scores de QI. Pour ce faire, ils font passer le test à un échantillon représentatif et utilisent les résultats obtenus pour établir des normes, généralement appelées standards, avec lesquelles tous les résultats individuels peuvent être comparés.

Le score médian étant de 100, les experts peuvent rapidement évaluer les scores individuels du test par rapport à la médiane afin de déterminer où ces scores se situent dans la distribution normale. Cela signifie que 50 % des résultats se situent au-dessus et au-dessous de la médiane. Dans le cas des scores de QI, la moyenne et la médiane sont toutes deux égales à 100. Les systèmes de classification peuvent varier d’un éditeur à l’autre, bien que nombre d’entre eux tendent à suivre un système d’évaluation assez similaire.

Par exemple, pour l’échelle d’intelligence pour adultes de Wechsler et le test de Stanford-Binet, les scores compris entre 90 et 109 sont considérés comme des scores de QI moyens. Pour ces mêmes tests, les scores compris entre 110 et 119 sont considérés comme des scores de QI moyen élevé. Les scores compris entre 80 et 89 sont considérés comme des scores moyens faibles.

Ainsi, dans la plupart des cas, si vous obtenez un score de QI d’environ 100, vous avez un QI considéré comme moyen. Ne vous inquiétez pas, vous êtes en bonne compagnie. La plupart des personnes obtiennent un score se situant à moins d’un écart-type de cette moyenne.

Comment mesurer l'intelligence ?

Les tests d’intelligence sont conçus pour mesurer l’intelligence cristallisée et l’intelligence fluide. L’intelligence cristallisée comprend les connaissances et les compétences que vous avez acquises tout au long de votre vie, tandis que l’intelligence fluide est votre capacité à raisonner, à résoudre des problèmes et à donner un sens à des informations abstraites.

L’intelligence fluide est considérée comme indépendante de l’apprentissage et a tendance à diminuer à l’âge adulte. L’intelligence cristallisée, en revanche, est directement liée à l’apprentissage et à l’expérience et a tendance à augmenter avec l’âge.

Les tests de QI sont administrés par des psychologues agréés. Il existe différents types de tests d’intelligence, mais la plupart d’entre eux comportent une série de sous-tests conçus pour mesurer les capacités mathématiques, les compétences linguistiques, la mémoire, les capacités de raisonnement et la vitesse de traitement de l’information.

Les résultats de ces sous-tests sont ensuite combinés pour former un score global de QI. Voici quelques tests de QI les plus couramment utilisés aujourd’hui :

  • L’échelle d’intelligence de Wechsler pour adultes
  • L’échelle d’intelligence de Wechsler pour les enfants
  • L’échelle d’intelligence de Stanford-Binet
  • La batterie d’évaluation de Kaufman pour les enfants
  • Le système d’évaluation cognitive
  • Les échelles d’aptitudes différentielles
  • Les tests d’aptitudes cognitives de Woodcock-Johnson

Il est important de noter que, bien que l’on parle souvent de QI moyen, faible et génial, il n’existe pas de test de QI unique.

De nombreux tests différents sont utilisés aujourd’hui, notamment les tests de Stanford-Binet et de Wechsler (échelle d’intelligence pour adultes), déjà mentionnés, ainsi que les tests de Woodcock-Johnson sur les capacités cognitives. Chaque test est différent en termes de ce qui est exactement mesuré, de la façon dont il est noté et de l’interprétation de ces notes.

Controverses sur le QI

Depuis la création des tout premiers tests d’intelligence, les universitaires et les psychologues de salon ont débattu des différences d’intelligence, y compris des liens possibles entre le QI et la race.

Outre les liens entre la race et le QI, on a également tenté de relier les disparités de QI à d’autres facteurs tels que les différences de sexe et de nationalité.

Il est important de noter que, dans l’ensemble, les scores de QI ont augmenté dans le monde entier, un phénomène connu sous le nom d’effet Flynn.

Race et scores de QI

Dans les années 1920, l’armée américaine a utilisé des tests de QI sur les recrues et a constaté que différentes populations présentaient des différences de groupe dans les scores moyens de QI. Ces résultats ont contribué à alimenter le mouvement eugéniste et les partisans de la ségrégation raciale.

En 1994, le livre The Bell Curve a ravivé l’argument et la controverse, car il défendait l’idée que les différences de QI moyen entre les groupes raciaux étaient en grande partie le résultat de la génétique. Les critiques suggèrent que ces différences entre groupes sont plutôt le résultat de variables environnementales.

Ces arguments sur la race et le QI sont le reflet du vieux débat entre la nature et l’acquis. Certains traits, caractéristiques et aptitudes sont-ils plus fortement influencés par la génétique ou par des causes environnementales ? Ceux qui pensent que la race est un facteur déterminant du QI se rangent du côté de la nature, suggérant que l’héritabilité est le principal facteur déterminant du QI.

Cependant, la recherche a montré que si la génétique joue un rôle dans la détermination de l’intelligence, les facteurs environnementaux jouent également un rôle important. Parmi les facteurs liés aux différences de groupe dans les scores moyens de QI figurent :

  • L’éducation ;
  • La santé et la nutrition ;
  • Le statut socio-économique ;
  • La partialité des tests ;
  • L’appartenance à une minorité.

En réaction, l’American Psychological Association a constitué un groupe de travail spécial dirigé par le psychologue Ulric Neisser pour enquêter sur les affirmations contenues dans le livre. Ce groupe n’a trouvé aucune preuve directe permettant d’expliquer par la génétique les différences de résultats aux tests entre les Noirs et les Blancs. Au contraire, ils ont déclaré qu’il n’y avait pas d’explications connues pour de telles différences.

La discrimination et les préjugés systémiques peuvent également jouer un rôle dans ces différences, y compris les disparités en matière d’éducation et de soins de santé. Il est également important de prendre en compte les biais qui peuvent être inhérents aux tests eux-mêmes.

Les études sur les capacités cognitives nationales suggèrent qu’il existe des différences de QI entre les différents pays. Ces études restent limitées, mais certaines explorations de ce sujet ont été menées en créant des estimations du QI moyen pour différentes nations. Ces différences peuvent être largement liées à des influences environnementales telles que les facteurs socio-économiques, les taux d’alphabétisation, les taux d’éducation et l’espérance de vie.

Selon les recherches menées par Richard Lynn et Tatu Vanhanen, Hong Kong avait le QI moyen le plus élevé (108), tandis que la Guinée équatoriale avait le QI moyen le plus bas (59). Le QI moyen de certains autres pays était de 98 pour les États-Unis, de 100 pour le Royaume-Uni et de 102 pour l’Italie.

Différences de QI moyen selon le sexe

Au fil des ans, certains chercheurs ont affirmé que les hommes ou les femmes avaient un avantage en termes de QI, tandis que d’autres ont soutenu qu’il n’y avait pas de différences significatives entre les hommes et les femmes.

Une étude a montré que s’il n’y avait pas de différence moyenne entre les scores de QI des hommes et des femmes, les scores de QI avaient tendance à varier davantage chez les hommes.

Des recherches ont montré qu’il existe de légères différences dans l’exécution de tâches verbales et spatiales, les femmes obtenant de meilleurs résultats dans certaines tâches verbales et les hommes dans certaines tâches spatiales. Toutefois, les chercheurs pensent que cette disparité n’est que partiellement due à des différences biologiques et qu’elle est également influencée par la culture, les expériences et l’éducation.

Que signifie avoir un QI moyen ?

Bien que certaines généralisations limitées puissent être faites en ce qui concerne votre QI moyen, gardez à l’esprit ce qui suit :

Cela signifie que vous avez des capacités moyennes de raisonnement et de résolution de problèmes. Votre QI peut être un bon indicateur général de vos capacités de raisonnement et de résolution de problèmes, mais de nombreux psychologues estiment que ces tests ne disent pas tout.

Un score de QI moyen n’est pas forcément révélateur de vos capacités. Les compétences pratiques et les talents sont quelques-uns des éléments que ces tests ne mesurent pas. Vous pouvez avoir un QI moyen, mais vous pouvez aussi être un grand musicien, un artiste créatif, un chanteur incroyable ou un as de la mécanique. Le psychologue Howard Gardner a élaboré une théorie des intelligences multiples destinée à combler cette lacune perçue dans les conceptions populaires du QI.

Les scores de QI ne sont pas nécessairement immuables. Les chercheurs ont également constaté que les scores de QI peuvent évoluer dans le temps. Une étude a examiné le QI d’adolescents au début de l’adolescence, puis quatre ans plus tard. Les résultats ont révélé que les scores variaient de 20 points au cours de cette période de quatre ans.

Certains experts suggèrent que le QE pourrait même être plus important que le QI. Les tests de QI ne prennent pas en compte des éléments tels que la curiosité pour le monde qui nous entoure et la capacité à comprendre et à gérer les émotions. Certains experts, dont l’écrivain Daniel Goleman, estiment que l’intelligence émotionnelle (souvent appelée QE) pourrait même être plus importante que le QI. Les chercheurs ont constaté que si un QI élevé peut effectivement donner un avantage dans de nombreux domaines de la vie, il n’est en aucun cas une garantie de réussite.

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